5 jours, au fond du lit.
Non, nous n’avons pas fait le remake de John Lennon et Yoko Ono.
Alitée car dos bloqué.
L’image que j’avais en tête était celle de ces scarabées que l’on voit parfois sur le dos, agitant désespérément leurs pates pour essayer de se retourner. La seule différence avec moi était que je n’essayais même pas de me retourner, juste de respirer normalement.
Bien sûr, le jour où mes lombaires ont dit « stop », j’étais seule à la maison : mari à l’étranger, fiston en stage sportif, parents en vadrouille, amis au boulot. Mais c’est toujours ainsi, non ?
Le temps d’avoir des anti-inflammatoires et anti douleurs, j’ai mordu pas mal de fois la couette . . .
Une amie a réussi à me transporter chez l’osthéo mais mon dos était tellement à vif que le soulagement fut minime.
Et puis, dès le deuxième jour, alors que j’étais complètement groggy dans mon lit (merci Lamaline), mon petit monde a dû s’organiser, sans moi.
Mon mari a redécouvert –non sans mal- le fonctionnement de la machine à laver et du lave-vaisselle. (Peut-être vais-je avoir de vraies bonnes raisons d’écumer les prochaines soldes).
Mon fils a cuisiné des pâtes, des pâtes et… des pâtes. Le reste du temps, ce fut sandwichs, pizzas et MacMachin. Soit cinq jours de bonheur pour un ado !
Ma mère a pu venir dimanche soir avec un vrai repas, les « fauves » se sont jetés dessus. Sur le repas, ma mère fut épargnée.
Aujourd’hui est le premier jour où je peux m’asseoir. Pas longtemps mais quand même, c’est déjà ça.
Les personnes ayant eu des lumbagos m’ont prévenue qu’il fallait tabler sur trois semaines de convalescence. Parfait pour remonter le moral !
Dans chaque galère, il y a un avantage même s’il faut parfois bien le chercher. Le mien fut qu’être clouée au lit m’a permis de lire les bouquins en retard.
Durant ces cinq jours, mes deux coups de cœur furent :
Pour une bonne petite recette, il faudra attendre encore un peu . . .
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